Saint-Hilaire (Allier)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Hilaire
Saint-Hilaire (Allier)
La place du bourg et l'église Saint-Loup.
Blason de Saint-Hilaire
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Moulins
Intercommunalité Communauté de communes du Bocage Bourbonnais
Maire
Mandat
Olivier Guiot
2020-2026
Code postal 03440
Code commune 03238
Démographie
Gentilé Saint-Hilarois, Saint-Hilaroises [1]
Population
municipale
515 hab. (2021 en diminution de 3,92 % par rapport à 2015)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 29′ 43″ nord, 3° 01′ 15″ est
Altitude Min. 265 m
Max. 420 m
Superficie 20,64 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bourbon-l'Archambault
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Hilaire
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Hilaire
Géolocalisation sur la carte : Allier
Voir sur la carte topographique de l'Allier
Saint-Hilaire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Hilaire
Liens
Site web http://saint-hilaire03.weebly.com/

Saint-Hilaire est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Saint-Hilaire est située dans le Bocage bourbonnais.

La commune est arrosée par un ruisseau, le Morgon, qui prend sa source près de la limite orientale de la commune et la traverse avant de passer à l'ouest dans la commune de Buxières-les-Mines. Le Morgon se jette ensuite dans le Bandais, affluent de l'Aumance.

La commune est traversée au nord par la D11, qui relie Moulins à Montluçon ; elle se situe entre Souvigny, à l'est, et Cosne-d'Allier, à l'ouest. Une autre route, la D1, relie Bourbon-l'Archambault, au nord, au Montet, au sud.

Le nord du territoire communal est occupé par une partie de la forêt domaniale des Prieurés Grosbois.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Ses communes limitrophes sont[2] :

Communes limitrophes de Saint-Hilaire
Saint-Aubin-le-Monial
Saint-Hilaire Gipcy
Buxières-les-Mines Rocles

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Centre et contreforts nord du Massif Central » et « Ouest et nord-ouest du Massif Central »[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 791 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bourbon_sapc », sur la commune de Bourbon-l'Archambault à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 777,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

La commune comprend deux principaux noyaux d'habitat : le bourg ancien, avec l'église et la mairie, le long de la D1 ; un noyau plus récent, le long de la D11 ou à proximité, avec, à la limite occidentale de la commune, l'ancienne zone minière comprenant la mine au sud et les cités (corons) au nord.

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Hilaire est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (72,6 %), forêts (11,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), terres arables (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), zones urbanisées (1,7 %), eaux continentales[Note 2] (0,6 %)[14].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Beauchassin est une ancienne commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[15] devenue par la suite un membre de la commanderie de La Croix-au-Bost dans la Creuse[16].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Le Morgon[17], tiré du nom du ruisseau qui arrose la commune.

À la Révolution, Saint-Hilaire devient chef-lieu d'un petit canton comprenant, outre Saint-Hilaire, Buxières-la-Grue, Gipcy et Meillers. Il disparaît en 1806.

La commune a un passé minier. Le charbon a été extrait de 1853 à 1949 ; durant la Seconde Guerre mondiale, l'activité employait jusqu'à mille ouvriers. Un gisement de barytine a été exploité de 1936 à 1975[18].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1980 Lucien Aumaitre PCF  
En cours
(au )
Olivier Guiot[19] DVG  

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

En 2021, la commune comptait 515 habitants[Note 3], en diminution de 3,92 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
792528679667718766685670663
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7337548269631 0229961 0901 0811 068
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3221 3021 2701 2461 0819939751 130942
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 008902700650595567545538500
2015 2020 2021 - - - - - -
536522515------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

Coupé au 1er d’or au loup de sable lampassé de gueules, au 2e de gueules à la croix de Malte d’argent.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.habitants.fr/allier-03
  2. Géoportail (consulté le 4 mai 2017).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Hilaire et Bourbon-l'Archambault », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bourbon_sapc », sur la commune de Bourbon-l'Archambault - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Bourbon_sapc », sur la commune de Bourbon-l'Archambault - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. Georges Guigue, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Rhône - Archives Ecclésiastiques - Série H - H1 à H 702 - Ordre de Malte - Langue d'Auvergne, t. I, (lire en ligne), p. 197 (H. 244.)
    « de Beauchass. ». Ce document comptable permet de connaître le nom des principales commanderies de la langue d'Auvergne avant la fin du XIVe siècle.
  16. Pierre-Frédéric Philippon, « Implantations et réseaux hospitaliers en Bourbonnais (XIIIe-XVe) siècle », dans Damien Carraz (dir.) et al., Les établissements hospitaliers dans le massif central et ses périphéries au Moyen Âge : des territoires aux réseaux, Presses universitaires Blaise Pascal, (ISBN 978-2-8451-6668-4, lire en ligne), p. 75
    « Boichassaing », ancienne graphie de ce toponyme. On trouve aussi Bois-Chassaingt ou encore Bourchassain sur la carte de Cassini.
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Site de commune.
  19. « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 52 (cf. Saint-Hilaire).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Camille Grégoire, L'ancien canton de Saint-Hilaire : Saint-Hilaire, Buxières, Gipcy, Meillers, Moulins, L. Grégoire, 1907.
  • H. Darçon, « Saint-Hilaire. Les « Hospitaliers » de Beauchassin », Notre Bourbonnais,‎ , p. 463-464.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]